Laurent Herrou à propos de "Pornokrat"

« Au début du XXIe siècle, l’espèce humaine vivait dans l’abondance d’images et cette abondance avait détruit sa capacité à se forger un récit individuel et, plus largement, un récit collectif. L’image était le mal. Pornokrat devait passer par ce moyen, mais il ne s’agissait que d’un moyen. Ce qu’il fallait, c’était que Pornokrat puisse détendre le corps, lui donner un temps de répit où jouissance et apaisement se retrouvent. Ce n’étaient donc pas des images supplémentaires qu’il fallait placer dans chaque seconde. C’étaient des mots et des phrases, brefs et percutants qui détendraient la tension et s’en iraient au cœur de l’inconscient. »

Laurent Herrou : "À mi-chemin entre Houellebecq et Bret Easton Ellis, ALEXANDRE LAM offre, autour de son narrateur mégalomane, Joris Godair, une galerie de personnages attachants et controversés, dans une analyse impitoyable, mordante et cruelle de l’humanité et de son évolution. PORNOKRAT fouille le désir et l’ambition sans prendre de gants, dans une quête désespérée de notre liberté. Jouissif, gonflé et étonnamment romantique."